Partie I
En réponse à la crise des réfugiés en 2015, avec plus d’un million de migrants arrivant aux coûts européens, et plus de 3 700 morts, la Commission européenne a présenté des propositions de réforme du régime d’asile européen commun (RAEC) en 2016, y compris de nouvelles lois pour remplacer le système de Dublin, déterminant un nombre limité de pays de l’UE avec des frontières extérieures, comme responsables du traitement de la plupart des demandes d’asile, car ils étaient le premier pays de l’UE dans lequel les migrants sont entrés.
Pour changer cette situation, la Commission européenne a proposé en 2020 un nouveau pacte sur les migrations et l’asile remplaçant le règlement de Dublin dans le but de rationaliser les règles, de raccourcir les délais et de soutenir les pays de première ligne en période de pression en introduisant un nouveau système de solidarité de la part des autres pays de l’UE.
En conséquence, les députés ont approuvé la forme finale du Pacte sur les migrations et l’asile en avril 2024, avec une période d’observations sur les résultats.
Ce changement pourrait offrir de nouvelles opportunités de créer un réseau plus efficace et moins chaotique pour vérifier les conditions d’accès des migrants, leur parcours d’intégration et le placement en emploi de ceux qui en ont le droit.

Logiquement, la réduction du délai de détermination de l’asile ne garantit pas la résolution de tous les problèmes, à commencer par l’illégalité généralisée des arrivées et la difficulté d’identifier les migrants.
L’accès effectif à une assistance juridique compétente est une garantie essentielle pour permettre aux migrants d’exercer leurs droits à un accès effectif à un statut juridique, comme l’a déclaré l’Agence des droits fondamentaux de l’UE (FRA). identifier les pratiques actuelles et suggérer comment les autorités nationales devraient agir.
Le nouveau pacte sur l’immigration et l’asile devrait cependant rendre le traitement et la communication avec les migrants sur l’état de leur dossier moins problématiques et plus uniformes entre les Etats européens.
De cette manière, une communication concrète, efficace et sans ambiguïté peut également contribuer à créer une corrélation plus forte entre les organisations d’accueil des migrants et les autorités nationales ainsi, une communication concrète, efficace et non ambiguë peut également contribuer à créer une corrélation plus forte entre les organisations d’accueil des migrants et les systèmes d’insertion sociale et professionnelle des différentes parties prenantes et acteurs impliqués.
La promotion de rencontres entre les différents acteurs et le développement, avec les organismes officiels compétents, d’études de cas et de traitements facilitant l’intégration des migrants peuvent jouer un rôle particulièrement important.
Les médiateurs linguistiques et culturels doivent eux-mêmes être protagonistes de ces activités et les migrants eux-mêmes devraient être impliqués afin d’obtenir pour obtenir un maximum de clarté et de transparence dans la communication.
Les communautés locales et les organisations non gouvernementales impliquées dans le processus d’intégration doivent être pleinement impliquées et disposer d’un large espace de discussion et de débat.
C’est ainsi que des moments non formels de solidarité et d’empathie peuvent commencer à se créer et contribuer à améliorer les relations entre des personnes de cultures différentes et à créer un environnement de confiance et de coopération.
Les relations entre les organisations institutionnelles dédiées à l’accueil et les organisations non gouvernementales qui jouent un rôle actif dans le processus d’accueil et d’intégration qui jouent un rôle actif dans le processus d’accueil et d’intégration peuvent se retrouver dans les les fermes sociales et d’autres fermes une passerelle vers l’accès aux compétences nécessaires à un travail non épisodique dans le monde rural.
Ces activités relationnelles sont liées à des opportunités d’intégration dans les communautés rurales, en particulier dans celles qui risquent de plus en plus d’être abandonnées par leurs habitants.
Cela peut donc contribuer non seulement à trouver de la main-d’œuvre pour les travaux agricoles, mais aussi à lutter contre le dépeuplement croissant des petites villes et des villages ruraux, qui met en péril leur survie en raison de la disparition progressive des services nécessaires.

Cette approche basée sur relations positives entre les organisations publiques et privées, les institutions locales, les exploitations agricoles, les communautés rurales et les migrants peut donc être fondamentale pour créer de la force à partir de différentes faiblesses en trouver des solutions adaptées aux conditions de travail, de logement et de logistique avec l’effort de tous.
Selon de nombreux chercheurs (par exemple Jørgensen, 2012), les communautés rurales sont souvent perçues par les migrants comme les moins utiles à leur propre intégration, tandis que les grandes villes sont considérées comme plus attrayantes en termes de placement social et professionnel et de capacité d’action.
D’autres études soulignent le rôle des autorités locales dans la détermination des opportunités de vie, de l’intégration et des politiques migratoires (Caponio et Borkert, 2010), un aspect qui n’a pas été pris en compte dans les recherches précédentes.
Certaines études portant sur le niveau local, urbain ou rural (par exemple, Jentsch 2007), révèlent une meilleure capacité des communautés rurales à accueillir les migrants en termes de communication interpersonnelle et de prédisposition aux relations informelles.
Cependant, la nécessité pour les autorités locales d’impliquer la population en créant les conditions d’une coexistence positive est évidente et il est encore nécessaire de savoir comment créer des opportunités pour que les locaux et les migrants apprennent à se connaître.
Cela permet de prévenir les préjugés des préjugés et des attitudes discriminatoires qui peuvent conflits.
Les difficultés les migrants de l’après-2014 ont tendance à accéder au logement et à l’emploi dans une localité donnée peuvent également varier en fonction de l’économie locale, du marché du travail et de l’évolution démographique.
Le dépeuplement au sein des petites municipalités offre une opportunité qui pourrait être l’une des solutions à la crise causée par l’augmentation du nombre d’arrivées et les difficultés de placement.
Sans plan de placement pour les migrants #ayant droit à l’asile ou en tout cas disposant d’un permis provisoire., de nombreux problèmes peuvent naître.
D’autre part, la stratégie des centres d’hébergement ne peut être confiée aux seuls engagements de relocalisation.
Il faut donc une action planifiée qui crée un réseau de communautés et de petites municipalités qui peuvent et ont la capacité d’accueillir des migrants qui pourraient trouver un logement convenable dans des maisons disponibles mais non habitées et travailler dans la campagne environnante.
De cette manière, la communication et les relations entre les communautés d’accueil et les migrants sont renforcées, la communication et les relations entre les communautés d’accueil et les migrants pourraient trouver un terrain fertile pour construire des voies positives d’intégration et de coexistence d’intégration et de coexistence.
Dès 2016, la Commission européenne a commencé à élaborer une stratégie pour le Conseil, qui s’est concrétisée en 2020 par un document intitulé Plan d’action sur l’intégration des ressortissants de pays tiers. Ce document est un support de critères et d’outils pour l’intégration des migrants dans les pays européens l’intégration des migrants dans les pays européens.
L’une des approches concerne la création de curriculums vitae individuels qui contiennent non seulement le degré de connaissance de la langue et de la culture du pays cible et d’autres langues véhiculaires, mais aussi les compétences, les capacités et les aptitudes des migrants inclus dans le processus d’intégration. Ces connaissances sont importantes pour permettre aux migrants de s’intégrer facilement dans le monde du travail.
Le point de départ est donc de créer autant que possible les conditions d’une intégration harmonieuse et opérationnelle dès le début, grâce à l’identification et la reconnaissance du niveau de connaissances.
La mise à disposition de tous les outils, tant en termes de programme que d’organisation, par une autorité publique, un gouvernement national ou une municipalité, ou par un organisme privé, une association, un syndicat ou un propriétaire d’exploitation agricole, peut contribuer à créer un environnement propice à l’intégration.
Cependant, il faut garder à l’esprit que des cultures, des mentalités et des habitudes différentes entrant en contact peuvent générer des conflits susceptibles d’affecter la coexistence dans un contexte de vie sociale et de travail
Une partie du travail d’intégration doit également prendre en compte les conflits possibles et trouver des solutions. Cela n’est possible qu’en instaurant une culture du respect et de l’hospitalité, qui ne peut être ni une action préparée sur papier, ni créée sur place.
La meilleure chose à faire est de créer un soutien à la formation, tant pour les employeurs que pour les travailleurs locaux et ceux provenant de pays tiers, qui peut sensibiliser à la capacité d’éviter et de gérer les situations de conflit en créant un environnement de compréhension mutuelle.

En cas de conflit, il est nécessaire d’en identifier d’abord la cause et la nature, qu’il s’agisse d’un problème survenu dans l’exécution d’un travail ou d’une d’une circonstance due à une divergence plus large.
Dans le premier cas, celui qui intervient pour surmonter le conflit, c’est-à-dire le propriétaire de l’exploitation ou le superviseur, qui a donc une fonction super partes, doit raisonner avec les personnes en désaccord sur la situation concrète et faire comprendre aux personnes impliquées que la divergence peut être résolue ensemble.
Dans le second cas, il sera nécessaire d’utiliser les clés du respect mutuel et de l’intérêt commun et de toutes les autres pour ftrouver une façon de travailler et de vivre ensemble pour le pour le bien commun.
Ce type d’intervention doit toutefois être mené de manière empathique et constructive, en évitant de créer un conflit sur la prévalence d’une raison par rapport à l’autre.
L’essence d’une équipe multiculturelle est de comprendre qu’il ne faut pas intimider ou dominer l’autre pour créer un environnement de travail et communautaire positif.
Vous souhaitez prévenir les malentendus et les conflits et mettre en place des pratiques de communication efficaces?
Dans cette partie, vous trouverez des bonnes pratiques pour favoriser une communication claire et respectueuse.
Le soutien linguistique est essentiel, car il constitue la base de la communication et garantit que les travailleurs comprennent les instructions, les protocoles de sécurité et les attentes sur le lieu de travail
- Faire appel à des traducteurs
- Engager des interprètes
- Utiliser des supports visuels tels que des vidéos d’instruction, des diagrammes, des images, etc
- Essayer de trouver du matériel traduit
- Rechercher des cours de formation linguistique proposés par les autorités locales ou régionales
- Parler lentement et clairement
Définir clairement les fonctions, les responsabilités et les tâches afin de garantir un travail d’équipe efficace et d’éviter les malentendus et les conflits.
- Définissez clairement les rôles et les responsabilités de chaque membre de l’équipe afin d’éviter toute confusion et tout conflit concernant les tâches. Assurez-vous que chacun comprend son rôle au sein de l’équipe et la manière dont sa contribution s’inscrit dans les objectifs généraux.
- Créez un tableau décrivant les rôles et les responsabilités de chaque membre de l’équipe. Ce tableau doit être visible par tous les membres de l’équipe.
- Assurer la formation des membres de l’équipe afin qu’ils soient en mesure de s’acquitter des tâches et des responsabilités qui leur sont confiées.
- Mettre à jour les fonctions et responsabilités en cas de modification des procédures.
La formation et les instructions permettent de s’assurer que le travail sera effectué de manière efficace et sûre et d’acquérir des compétences.
- Formation théorique et pratique
- Tâches spécifiques de l’emploi
- Fonctionnement des machines/équipements
- Procédures/protocoles de sécurité
- Équipements de protection individuelle
- Procédures d’urgence
- Reconnaissance des dangers
- Fournir des manuels de sécurité en plusieurs langues
Établir une bonne communication par le biais de canaux de communication afin que les travailleurs se sentent libres et à l’aise pour exprimer leurs préoccupations, leurs questions, leurs idées ou leurs expériences antérieures, leurs inquiétudes.
- Encouragez les réunions afin que les travailleurs agricoles aient l’occasion de s’exprimer et de prévenir les malentendus et les conflits futurs.
- N’oubliez pas : Une communication efficace favorise la confiance, le travail d’équipe et le respect mutuel entre tous les membres de la main-d’œuvre agricole
Comprendre et respecter les différents contextes culturels peut aider les membres de l’équipe à communiquer plus efficacement et à éviter les malentendus
- S’efforcer de comprendre les différents contextes culturels et les croyances (religion, régime alimentaire, etc.)
- Éviter les stéréotypes
- Dans le cas d’une équipe multiculturelle, éviter les conflits en organisant des formations de sensibilisation culturelle afin d’améliorer la compréhension
- Créer un environnement de travail où tous les individus se sentent respectés, valorisés, égaux et appréciés en dépit de leur origine culturelle
Une communication efficace est essentielle pour éviter les malentendus et les conflits.
- Utilisez un langage simple et direct pour transmettre les messages de manière efficace. Évitez le jargon, les expressions idiomatiques ou un langage trop complexe.
- Encouragez les membres de l’équipe à confirmer leur compréhension en paraphrasant ou en résumant ce qui a été communiqué. Cette technique permet de s’assurer que les messages ont été reçus et interprétés avec précision.
- Donner des instructions claires et fournir des détails précis ou exacts afin d’éviter toute confusion ou mauvaise interprétation.
- Promouvoir la curiosité et encourager les membres de l’équipe à être curieux et à demander des éclaircissements si nécessaire. L’importance de créer un environnement où les questions sont non seulement autorisées mais aussi activement encouragées, favorise une meilleure compréhension et une meilleure communication.
- Encourager les réponses
Des méthodes de communication flexibles telles que les réunions en personne, les appels téléphoniques, les messages textuels en raison d’un accès limité à la technologie ou de connaissances limitées.
Activités d’intégration culturelle qui favorisent la compréhension, l’appréciation et la collaboration entre des personnes d’origines culturelles diverses au sein de la main-d’œuvre agricole. Ces activités visent à créer un environnement inclusif et favorable où tous les membres de l’équipe se sentent valorisés et respectés pour leur identité culturelle unique. Ces activités peuvent inclure l’organisation d’événements pour célébrer les fêtes et les traditions, le partage de plats et de recettes traditionnels, des présentations qui explorent les normes culturelles, les valeurs, les styles de communication et les coutumes afin d’accroître la compréhension et l’appréciation.
Fournir les documents importants, tels que les manuels et les contrats des employés, dans plusieurs langues.
Questionnaire d'auto-évaluation pour la partie I
Partie II
Suite au travail développé par la Commission européenne à travers le « Plan d’action sur l’intégration des ressortissants de pays tiers », un travail a été développé sur la Reconnaissance des acquis de l’expérience (RPL).
La possibilité de reconnaître l’éducation et la formation acquises par les migrants dans leurs pays d’origine respectifs est la première étape pour reconstruire leurs compétences et les introduire dans un travail qui converge avec ce qu’ils ont appris. Ce filtrage présente des avantages évidents :
- Améliorer les possibilités d’emploi des travailleurs migrants et faciliter leur pleine intégration sur le marché du travail du pays d’accueil
- Réduire les coûts et les délais de formation et de certification
- Faciliter le parcours formel vers la certification, grâce à des processus de transfert de crédits
- Planifier le développement d’un individu dans une perspective d’apprentissage tout au long de la vie
- Améliorer l’estime de soi des travailleurs migrants en reconnaissant leurs résultats en matière d’apprentissage
- Aider les personnes ayant abandonné l’école à réintégrer l’enseignement formel
- Améliorer les opportunités d’emploi pour les migrants de retour qui peuvent formaliser les compétences acquises à l’étranger ou en se déplaçant dans d’autres pays de l’UE
Ce type de vérification/confirmation peut donc être transformé en une forme de communication du statut du migrant en tant que travailleur potentiel, rendant ainsi possible une intégration plus facile et plus harmonieuse.
Dans cette perspective, tous les développements ultérieurs, y compris en termes de formation informelleet non formelle, peuvent faire partie du programme d’études, en augmentant les possibilités de placement et en offrant également aux employeurs et aux services de l’emploi une certaine aide pour les références de placement :
- Aider à faire correspondre de manière adéquate les emplois et les employés
- Aider à identifier efficacement les compétences des employés
- Aider à identifier les possibilités de formation appropriées
- Réduire le temps nécessaire à la formation des employés
- Accroître la motivation et l’intérêt des employés/ stagiaires pour le lieu de travail
- Générer une nouvelle main-d’œuvre et un échange d’expériences
La méthodologie RPL , conformément aux normes d’évaluation/validation de l’apprentissage informel et non formel, est la même que celle utilisée pour l’apprentissage des adultes.
En ce sens, le processus de valorisation du travail effectué peut avoir son propre développement reconnu et être basé sur des expériences objectives multiples et plus complexes qui peuvent donner accès à à une carrière professionnelle agrégée et à une valorisation professionnelle.
La signification de ce type d’accréditation est que les résultats de l’apprentissage par le travail sont énoncés par le biais d’une description des aptitudes et des compétences qu’une personne, dans ce cas un migrant, a acquises par le biais d’un programme d’éducation/de formation théorique ou pratique, y compris ce qui a été accompli et réalisé sur le lieu de travail.
Ce processus rend également plus difficile le travail illégal, à la fois en raison de la plus grande conscience que le migrant acquiert de ses droits et parce qu’une approche de l’enregistrement de ce que le travailleur a fait fournit preuve du travail effectué.
Dans certains pays européens, comme les Pays-Bas par exemple, il est possible d’obtenir un certificat d’expérience qui documente la formation et le travail effectués précédemment, créant ainsi une sorte de portefeuille de preuves portefeuille de preuves.
Cette forme officielle de reconnaissance facilite l’embauche ultérieure, à la fois parce que l’employeur et les agences pour l’emploi peuvent consulter les expériences antérieures enregistrées et parce que le caractère officiel du document prédispose l’employeur à une plus grande confiance.
Les associations et les syndicats sont actifs dans cette activité et constituent un réseau de sécurité contre le travail illégal et garantissent donc l’intégration des travailleurs.
Un des aspects qu’il faut certainement à développer est la capacité d’organisation et de mise en réseau, en essayant d’unifier les efforts pour une plus grande fluidité et la dé-bureaucratisation du système d’accueil et d’intégration.

Un dossier de preuves doit comprendre
- Une description écrite des objectifs de formation et de carrière
- Des résultats d’apprentissage et des énoncés de compétences
- Des documents attestant de l’apprentissage revendiqué
Un dossier peut également comprendre
- Un registre chronologique des expériences d’apprentissage significatives
- Un document sur l’histoire de la vie
- Des documents informels sur les acquis d’apprentissage antérieurs
Il est possible d’ajouter toutes sortes de documents prouvant les compétences acquises et les expériences de travail antérieures.
Cette documentation peut sembler superflue par rapport aux problèmes liés aux documents d’identité qui sont parfois absents ou perdus au cours du voyage entrepris par le migrant.
Pourtant, une fois l’identité vérifiée à partir d’un entretien par le centre d’accueil qui s’occupe du migrant, suivre l’approche et la logique du RLP facilite certainement l’intégration et la fiabilité exigées par les pays de l’Union européenne pour mobilité possible d’un pays à l’autre, par exemple pour regroupement familial.
La communication d’un parcours de valorisation par la mise en réseau des compétences pose au migrant le problème de savoir comment exprimer ses capacités et les communiquer problème de savoir comment exprimer ses compétences et les communiquer.
Nous avons vu que la constitution d’un curriculum/portfolio de ses propres compétences est nécessaire pour le migrant, comme pour le travailleur autochtone, pour être évalué et pour porter dans son parcours la mémoire de son expérience personnelle et professionnelle, ainsi que pour avoir de plus grandes opportunités de mobilité dans les pays de l’Union européenne.
D’autre part, il est plus difficile pour les migrants de communiquer leurs compétences d’intégration professionnelle et sociale en raison de barrières telles que l’utilisation appropriée de la langue, la différence culturelle et le manque de confiance dans les comportements sociaux du pays d’arrivée.
Un fossé technique et technologique pourrait également exister et rendre le parcours d’intégration sociale et professionnelle plus difficile.
Toutefois, l’existence d’institutions publiques, d’associations à but non lucratif et d’autres acteurs du système social et économique peut contribuer à lever ces obstacles s’ils sont organisés sous la forme d’un système de réseaux ayant pour objectif commun l’intégration des migrants.

Avant de parler des outils qui peuvent être utilisés pour l’évaluation des emplois et la valorisation professionnelle dans les équipes multiculturelles de l’agriculture, nous devons répondre à la question suivante :
« Les outils d’évaluation des emplois et de valorisation professionnelle sont-ils importants et pourquoi ? »
La réponse est OUI.
Les outils d’évaluation des tâches et de valorisation professionnelle sont importants parce que :
- Tous les membres de l’équipe, quelle que soit leur origine culturelle, sont évalués sur la base des mêmes critères, ce qui exclut les phénomènes de discrimination liés à l’ethnicité, à la culture et à la nationalité. Cela favorise la cohésion entre les membres de l’équipe et une collaboration efficace, en évitant les collisions.
- Ces outils permettent d’évaluer les performances des individus et, par extension, des équipes. Par conséquent, des mesures correctives peuvent être adoptées et de nouvelles stratégies peuvent être développées.
- Grâce à l’évaluation, les forces et les faiblesses seront révélées, ce qui permettra de mieux cibler le développement des compétences. D’autre part, les points forts peuvent être exploités au profit de l’équipe et de l’entreprise.
- Le sentiment d’objectivité et d’équité renforce le moral et la motivation des équipes agricoles multiculturelles. Il ne faut pas oublier que dans la plupart des cas, les raisons qui les ont poussés à émigrer sont des raisons de violence, de guerre et de persécution.
Les outils d’évaluation des emplois et de valorisation professionnelle des équipes multiculturelles dans l’agriculture sont importants, car ce processus permet de révéler les faiblesses et les forces, ce qui donne l’occasion de prendre des mesures correctives et d’exploiter de nouvelles opportunités qui renforceront l’entreprise agricole.
En outre, les outils utilisés doivent tenir compte des différentes perspectives, compétences et origines culturelles des membres de l’équipe afin d’être impartiaux.
L’évaluation des performances est réalisée afin d’évaluer les performances des membres de l’équipe, mais aussi les performances de l’ensemble de l’équipe.
Les exemples d’outils d’évaluation des performances et de valorisation professionnelle se présentent sous diverses formes qui sont présentées ci-dessous.
Définir des indicateurs de performance
Il est très important de décider et de fixer les indicateurs de performance qui vous aideront à évaluer le travail et la valorisation professionnelle. Les indicateurs de performance doivent être quantitatifs (productivité, rendement, temps de travail) et qualitatifs (aptitudes à la communication, travail en équipe, sensibilité culturelle).
Adapter les critères d’évaluation
Les critères peuvent être différents à chaque fois que la composition de la main-d’œuvre change. Ils doivent refléter la situation actuelle ainsi que les défis et les opportunités, en tenant compte des différents contextes culturels.
Organisez une formation et un soutien aux membres de l’équipe afin de leur expliquer et de les aider à comprendre le processus d’évaluation, sa nécessité, les attentes et leur rôle dans ce processus.
Mécanismes de retour d’information: La collecte du retour d’information est le processus qui consiste à rassembler toutes les informations nécessaires à la réalisation de l’évaluation.
Étant donné que les résultats sont cruciaux pour l’organisation agricole parce que des mesures correctives peuvent être introduites ou que de nouveaux objectifs stratégiques ou investissements seront décidés, il convient d’accorder une attention particulière à la collecte des données afin qu’elles correspondent à la réalité.
Collecte d’informations en retour auprès de différentes sources, par exemple les responsables de l’équipe, les parties prenantes externes, les travailleurs
Les membres de l’équipe doivent être encouragés à donner leur avis sur le travail qu’ils ont effectué.
- Chiffres quantitatifs
- Données qualitatives
- Défis auxquels ils ont été confrontés
- Techniques qu’ils ont appliquées
- Opportunités qu’ils voient
- Suggestions

Résultats du processus d'évaluation des emplois et valorisation professionnelle
Une fois l’évaluation des emplois terminée et les résultats traités, les membres de l’équipe qui ont atteint tous les objectifs et qui disposent de toutes les conditions nécessaires à leur développement au sein de l’équipe peuvent faire l’objet d’une valorisation professionnelle.
La valorisation professionnelle, également connue sous le nom de reconnaissance professionnelle, est un aspect essentiel de la promotion de la motivation, de la satisfaction au travail et de l’avancement professionnel dans les équipes agricoles multiculturelles.
Les moyens d’améliorer la valorisation professionnelle sont décrits ci-dessous.
Les moyens d'améliorer la valorisation professionnelle
Reconnaître les réalisations : reconnaissance de leur contribution aux objectifs de l’entreprise agricole
Mise en place d’un système de récompense avec des incitations financières : Offrir des récompenses financières telles que des primes, des augmentations de salaire ou des commissions basées sur les performances afin de reconnaître les performances remarquables et de motiver les membres de l’équipe à atteindre leurs objectifs.
Reconnaître la diversité des compétences et de l’expertise : Reconnaître et valoriser la diversité des compétences, de l’expertise et des expériences que les membres de l’équipe issus de milieux culturels différents apportent à la table. Soulignez les perspectives, les connaissances et les points de vue culturels uniques qu’ils apportent.
Offrir des possibilités de développement des compétences et de formation qui soutiennent la croissance et l’avancement professionnels des membres de l’équipe. Les formations portent par exemple sur les compétences techniques, les aptitudes au leadership, la communication interculturelle et d’autres capacités pertinentes pour le travail agricole dans des contextes multiculturels.
Congés supplémentaires : Récompensez les performances et les réalisations exceptionnelles en accordant des congés payés supplémentaires ou des jours de vacances prolongés. Les membres de l’équipe ont ainsi la possibilité de se ressourcer, de se détendre et de passer du temps de qualité avec leur famille et leur communauté.
Promotions et possibilités d’avancement : Offrir des possibilités d’avancement et de progression de carrière au sein de l’organisation agricole. Reconnaître les membres de l’équipe les plus performants en les promouvant à des postes de direction ou en leur offrant des possibilités d’acquérir de nouvelles compétences et de l’expertise.
Activités de renforcement de l’esprit d’équipe : Organiser des activités de renforcement de l’esprit d’équipe, des retraites ou des événements sociaux qui rassemblent les membres de l’équipe multiculturelle pour célébrer les réussites, renforcer les relations et favoriser un sentiment d’appartenance et de camaraderie.
Questionnaire d'auto-évaluation pour la partie II
Partie III
L’importance de la mise en réseau des partenaires sociaux et des organismes publics a été soulignée comme l’une des stratégies les plus prometteuses pour éviter les troubles dans l’organisation des activités, accueillir les migrants, améliorer leurs possibilités de logement et de travail et faciliter leur intégration dans les communautés rurales.
Il existe des programmes spécifiques conçus principalement pour les immigrés et, le cas échéant, les réfugiés, qui sont inclus dans les programmes actifs du marché du travail (PAMT) et sont partiellement testés, à l’exception de la formation linguistique, également pour les travailleurs natifs du pays à la recherche d’un emploi:
Formation linguistique
- Conseils et suivi des efforts de recherche d’emploi
- Formation à la rédaction d’un CV et d’une lettre de motivation
Emploi subventionné dans le secteur privé
Subventions salariales et/ou participation aux cotisations de sécurité sociale pour les employeurs qui embauchent des chômeurs, en particulier ceux qui sont les plus vulnérables
Programme d'introduction
Offres d’emplois temporaires, principalement dans les services communautaires, visant davantage à générer des revenus qu’à améliorer l’employabilité des demandeurs d’emploi
Programmes ad hoc pour les migrants et les réfugiés
Conseils techniques, aide au démarrage, formation à la gestion d’entreprise
Formation sur le lieu de travail/hors du lieu de travail
Vise à améliorer les compétences nécessaires aux demandeurs d’emploi pour accroître leur employabilité.
Le système de mise en réseau visant à faciliter un programme d’intégration des migrants doit nécessairement commencer par les preuves documentaires à l’appui du dossier. A ce stade, une fois pris en charge en fonction de ses capacités d’intégration et de travail, le migrant peut accéder aux services que le réseau des centres d’accueil met à sa disposition réseau constitué de centres d’accueil de différents niveaux, les ONG impliquées dans le travail d’accompagnement, les syndicats et associations d’employeurs peut se connecter les uns aux autres et offrir des possibilités de formation, de logement et de placement, en collaboration avec les municipalités et les centres pour l’emploi.
Au niveau de l’emploi, cette action de mise en réseau peut porter ses fruits grâce à une série de services existants :
Aide à la recherche d'emploi
Elle vise à améliorer la capacité des participants à communiquer dans la langue principale du pays d’arrivée/de destination.
Cours d'orientation
Il fournit des informations sur l’histoire, la culture et les institutions du pays d’accueil.
Travaux d'utilité publique
Il s’agit de fournir aux migrants nouvellement arrivés une assistance personnalisée dans la recherche d’un emploi, y compris une formation, et un emploi subventionné.
Incitations à l'emploi indépendant
Il peut s’agir de conseils et d’une aide à la reconnaissance des compétences acquises dans le cadre d’un apprentissage formel, non formel et informel. En cas d’identification de lacunes dans les compétences, des opportunités de formation peuvent être proposées par le biais des prestataires de formation disponibles. Dans certains cas, cette activité peut être entreprise directement par le travailleur migrant qui bénéficie de fonds ad hoc.
Les partenaires sociaux et les organismes publics peuvent collaborer pour fournir aux travailleurs migrants toutes les informations, les conseils et la formation nécessaires pour correspondre à l’offre des employeurs.
Les services pratiques qui peuvent être organisés sont énumérés ci-dessous :

Inscription
- Enregistrement de toutes les informations de base (nom, âge, adresse, éducation, qualifications pertinentes et expériences professionnelles antérieures)
- « Entretien de diagnostic » conduisant à l’élaboration d’un plan d’action individuel (PAI) basé sur les besoins, les points forts et le niveau d’autonomie
Dépistage
- Réunions périodiques avec un demandeur d’emploi en fonction des possibilités d’appariement
- Profilage – évaluation initiale des compétences, des aptitudes et de la motivation
Identification
- Identification des forces et des faiblesses du demandeur d’emploi ainsi que de ses aptitudes, compétences et motivations à l’aide d’un outil basé sur une liste de contrôle d’autoévaluation
- Identifier les documents qui peuvent fournir des preuves des compétences
Décision
- Évaluer l’état de préparation et analyser les options de migration
- Fournir les informations et le soutien nécessaires
Exécutions finales
- Formation linguistique et technique, informations sur le pays de destination, y compris la culture, les documents nécessaires, les droits et les devoirs des travailleurs migrants, les informations sur les visas de travail, les examens médicaux, etc.
- Session d’information spécifique et conseils sur la reconnaissance des compétences acquises au niveau national à l’étranger et sur la preuve d’un emploi à l’étranger pour le RPL en cas de retour
La partie publique du système de mise en réseau devrait être responsable de l’information et de l’orientation sur les offres de travail potentielles et les possibilités de logement.
Les organisations non gouvernementales, en collaboration avec les fermes pilotes ou sociales concernées, peuvent fournir aux migrants une formation sur les compétences, les aptitudes et les capacités agricoles en vue de leur placement dans des fermes participant au réseau de ceux qui demandent du travail aux migrants.
Outre les institutions, les services sociaux et les agences pour l’emploi concernés, les ONG et les entreprises agricoles, d’autres entités privées peuvent être impliquées :
- Agences d’emploi privées: La tendance actuelle montre que de plus en plus de migrants sont recrutés par des agences d’emploi privées qui fournissent des informations sur les opportunités de travail aux demandeurs d’emploi. Ces services pourraient contribuer à lutter contre le travail illégal et fournir aux agriculteurs des informations sur les formations disponibles dans les domaines linguistiques, sociaux et professionnels des pays d’accueil.
- Recrutement par le biais des services publics dans les pays de destination: Un migrant potentiel peut également trouver un emploi en accédant aux bases de données publiques publiées par les services de l’emploi de nombreux pays s’ils coopèrent pour faire correspondre une base de données commune.
Dans ce modèle basé sur la mise en réseau, une partie est évidemment attribuée à d’autres catégories intéressées par l’emploi des migrants dans l’agriculture :
- Recrutement direct par l’employeur: Les migrants peuvent également être recrutés par l’employeur directement depuis l’étranger ou dès leur arrivée. Dans ce cas, la formation se fera à la ferme, mais avec des engagements à part pour des cours linguistiques, sociaux et culturels et une collaboration pour les documents de visa de travail et de voyage avec des agences privées et des relations contractuelles, par l’intermédiaire des services de l’emploi.
- Recrutement par la mise en réseau: Le système de mise en réseau, tel qu’il a été décrit précédemment, peut devenir un facteur majeur contribuant à faire face au nombre croissant de travailleurs migrants et à la formation préparatoire.
Il serait nécessaire de créer une salle de contrôle capable de connecter le système de mise en réseau et de mettre en œuvre les capacités du système dans le modèle d’intégration.
Le rôle des centres d’accueil est crucial car ils fournissent un cadre d’hébergement stable qui couvre non seulement les besoins fondamentaux des migrants en matière de vie et de société, mais aussi leurs besoins pédagogiques et d’apprentissage.
Les services offerts par les centres d’accueil concernent le logement et l’alimentation, l’information des hôtes sur leurs droits et obligations dans le pays d’accueil, leur soutien psychosocial, la facilitation de l’accès aux services de santé, la fourniture d’articles d’hygiène personnelle de base, de vêtements et de chaussures, l’apprentissage de la langue locale ainsi que l’accès à des programmes de formation et de développement des compétences.
Pour mieux comprendre le rôle des centres d’accueil et l’importance d’établir des relations avec eux, il suffit de répondre à la question suivante :
« Pourquoi est-il important d’avoir de bonnes relations et de travailler en commun avec les centres d’accueil ? »
Hébergement et besoins de base
Les centres d’accueil offrent des services vitaux, notamment l’hébergement, les repas et les équipements essentiels pour les travailleurs migrants.
Entretenir des relations positives permet aux travailleurs migrants d’avoir accès à des logements sûrs et confortables, ce qui est essentiel pour leur bien-être et leur efficacité.
Sécurité et protection
Le partenariat avec les centres d’accueil joue un rôle essentiel dans la préservation du bien-être et de la sécurité des travailleurs migrants.
Grâce à cette collaboration, les employeurs agricoles et les centres d’accueil peuvent mettre en œuvre des mesures visant à atténuer les risques, à résoudre les problèmes de sécurité et à répondre efficacement aux situations d’urgence, favorisant ainsi un environnement sûr pour les travailleurs migrants.
Transport et logistique
Assurer un transport fluide entre les sites agricoles et les centres d’accueil est crucial pour la sécurité et l’efficacité des déplacements des travailleurs migrants.
L’établissement de relations positives avec les centres d’accueil permet de rationaliser la logistique des transports et de minimiser les perturbations des activités agricoles.
Soutien social et engagement communautaire
Les centres d’accueil peuvent organiser des événements sociaux et récréatifs pour encourager les liens communautaires et atténuer l’isolement social des travailleurs migrants.
En collaborant, les employeurs agricoles et les centres d’accueil peuvent offrir aux travailleurs migrants des occasions d’interagir, ce qui favorise une atmosphère de soutien et d’intégration au sein de la communauté.
Résolution des conflits
L’établissement de relations solides avec les centres d’accueil facilite la résolution rapide des conflits ou des problèmes liés à l’hébergement, aux services ou à d’autres aspects.
Une communication et une collaboration efficaces entre les employeurs agricoles et les centres d’accueil jouent un rôle clé dans la résolution des problèmes et le maintien de partenariats de travail positifs.
D’après la section précédente, il est évident qu’il est essentiel d’entretenir de bonnes relations et de travailler en commun avec les centres d’accueil afin de garantir le bien-être, la sécurité et l’intégration des travailleurs migrants dans l’agriculture. En collaborant étroitement avec les centres d’accueil, les employeurs agricoles peuvent créer un environnement favorable et inclusif qui favorise la réussite et la durabilité des exploitations agricoles.
La question qui se pose aujourd’hui est la suivante:
« Comment établir et maintenir de bonnes relations avec les centres d’accueil ? »
Nous présentons ci-dessous quelques propositions en ce sens.
Recherche et sélection des centres d'accueil
La première étape consiste à effectuer des recherches pour trouver les centres d’accueil proches de l’exploitation ou de l’entreprise agricole. S’il y en a plusieurs, vous devez tenir compte de la distance par rapport à la ferme ou à l’entreprise agricole et de la qualité des services qu’ils fournissent.
Commencer la communication et établir un lien avec le centre d'accueil
Contactez les centres d’accueil choisis pour entamer la conversation et montrer votre intérêt pour un partenariat. Présentez-vous, précisez vos besoins et renseignez-vous sur leur capacité à accueillir des travailleurs migrants. L’établissement d’un rapport dès le début ouvre la voie à une relation constructive.
Effectuer des visites sur place pour évaluer les installations
Planifiez des visites dans les centres d’accueil sélectionnés afin d’inspecter personnellement leurs installations. Tenez compte d’aspects tels que la propreté, la sécurité, la capacité, les équipements disponibles et l’aptitude à héberger des travailleurs migrants. Profitez de l’occasion pour discuter avec le personnel des centres d’accueil afin de répondre à toute question ou incertitude.
Finaliser le partenariat
Finalisez le partenariat par des accords ou des contrats écrits détaillés définissant les termes et les conditions. Veillez à ce que les rôles et les responsabilités des deux parties soient clairement définis, notamment en ce qui concerne l’hébergement, les services, la communication et la résolution des conflits.
Maintenir une communication transparente
Maintenez des lignes de communication ouvertes et claires avec le personnel des centres d’accueil. Établissez des contacts désignés et des méthodes de communication efficaces pour assurer une coordination harmonieuse. Informez-les systématiquement de toute évolution, modification ou difficulté qui pourrait survenir.
Faire preuve de respect et de gratitude
Faites preuve de respect et de gratitude à l’égard des services offerts par les centres d’accueil. Reconnaître leur contribution vitale au maintien des activités agricoles et au bien-être des travailleurs migrants. Exprimez votre reconnaissance pour leur collaboration et leur dévouement commun en vue d’une réussite mutuelle.
Discuter et définir les termes et les attentes
Une fois le centre d’accueil choisi, engagez des discussions pour définir les conditions et les attentes de la collaboration. Abordez des sujets tels que les prix, les services offerts, la qualité de l’hébergement, les calendriers de paiement et tout besoin particulier lié aux travailleurs migrants
Traiter rapidement les problèmes
Répondez rapidement à toute question ou préoccupation soulevée par le personnel des centres d’accueil. En traitant rapidement ces questions, vous démontrez votre engagement à maintenir une relation positive et à résoudre les problèmes ensemble.
Offrir de l'aide et des ressources
Offrez de l’aide et des ressources au personnel des centres d’accueil afin d’améliorer leur capacité à accueillir efficacement les travailleurs migrants. Il peut s’agir de sessions de formation sur la sensibilité culturelle, le soutien linguistique, les procédures de sécurité ou la réponse à des besoins spécifiques liés aux travailleurs migrants.
Cultiver une collaboration durable
Cultiver un partenariat durable avec les centres d’accueil, fondé sur la confiance, le respect mutuel et des objectifs communs. Examinez périodiquement le partenariat, demandez un retour d’information à toutes les parties concernées et étudiez les possibilités de progrès continu.
Questionnaire d'auto-évaluation pour la partie III
Références
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